Côté MACRO
G7 : Avancement sur plusieurs sujets
Le sommet annuel des pays membres du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) a eu lieu ce week-end à Hiroshima. Les invités cette année étaient l’Australie, le Brésil, les Comores, les Îles Cook, l’Inde, l’Indonésie, la Corée du Sud, le Vietnam, l’UE et L’OMC. L’Ukraine a été l’invité surprise de cette réunion. Même si les pays émergents n’ont pas apporté leur soutien à l’Ukraine, M. Zelensky a obtenu de la visibilité et des chasseurs F-16. Les membres se sont accordés face à l’hostilité de la Chine notamment en matière de tension économique dans les secteurs stratégiques comme les semi-conducteurs et la cybersécurité. Les pays membres ont aussi réaffirmé leur engagement dans l’aide au financement des pays du Sud pour lutter contre les éventuelles crises liées à leur développement et aux changements climatiques, sous le nom du « nouveau pacte financier mondial ».
France : Accélérer la réindustrialisation
Le Président de la République a réuni les acteurs de l’industrie française au Palais de l’Élysée le jeudi 11 mai pour l’événement « accélérer notre réindustrialisation ». Pendant cet événement, il a annoncé des mesures visant à promouvoir une industrie innovante et respectueuse de l’environnement. Ces mesures s’articulent autour de plusieurs enjeux majeurs : renforcer notre attractivité pour soutenir les industries vertes, accélérer les implantations industrielles et accompagner les mutations territoriales. Cette réunion s’est poursuivie avec un déplacement vendredi 12 mai, à Dunkerque, où le groupe ProLogium veut implanter une quatrième usine de batteries pour véhicules électriques en France. Depuis 2017, le Président de la République a mis en place une politique active visant à réindustrialiser le pays grâce à des initiatives telles que France Relance et France 2030. Cette politique a déjà porté ses fruits, avec plus de 1,7 million d’emplois créés et près de 300 nouvelles usines implantées dans tout le pays. Après plus de 30 ans de désindustrialisation, cette reconquête industrielle est en cours, mais elle doit être poursuivie et accélérée afin de préparer la France de demain.
Côté MICRO
Ubisoft : Une année 2022 à oublier pour l’éditeur de jeux vidéo
Le secteur des jeux vidéo s’est essoufflé en 2022 après 2 années très dynamiques. Premièrement, le chiffre d’affaires d’Ubisoft recule, à 1.7 Md€ contre un consensus de 1.9 Md€ et une année 2021 à 2.1 Md€, en raison de retard dans le développement et donc de la sortie des nouveaux jeux. Le résultat opérationnel non IFRS est aussi impacté de 500 M€ sur fond de dépréciation de R&D et l’arrêt de plusieurs projets. La dette s’envole à plus de 662 M€ contre 283 M€ il y a un an. Le FCF ressort négatif à 354 M€ en partie dû à une augmentation du BFR. 2023 devrait bénéficier de la sortie du nouvel Assassin’s Creed, Avatar, Rainbow Six, The Division etc. Le groupe veut se concentrer sur ses principales franchises. Du côté des perspectives, le management reste prudent sur le T1 2023-24 et prévoit des réservations nettes de 240 M€.
Vallourec : un résultat positif
Vallourec, un leader mondial dans les solutions tubulaires premium pour l’industrie pétrolière et gazière, ainsi qu’un opérateur de la mine de fer de Pau Branco, a publié semaine dernière ses résultats T1 2023. Au premier trimestre 2023, Vallourec a réalisé un RBE de 320 millions d’euros, avec une marge de 23,9% du chiffre d’affaires. Cela représente une augmentation significative par rapport au premier trimestre 2022, où le RBE était de 45 millions d’euros avec une marge de 4,9%. Le résultat d’exploitation s’est élevé à 257 millions d’euros, comparé à -17 millions d’euros au premier trimestre 2022. De même, le résultat net attribuable au groupe est positif à 156 millions d’euros, en contraste avec -35 millions d’euros au premier trimestre 2022. Pendant cette période, Vallourec a réalisé un chiffre d’affaires de 1,33 milliard d’euros, en hausse de 46% par rapport au premier trimestre 2022 (+41% à taux de change constants). Le Groupe prévoit une génération de RBE plus élevée au S1 et la réduction de la dette nette par rapport à 2022.
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