Newsletter du lundi 08 février 2021

Mersen : Forte contribution de l’activité durable

Le groupe Mersen, expert mondial des spécialités électriques et des matériaux avancés, a publié un chiffre d’affaires 2020 meilleur qu’attendu, marqué par un rebond des marchés de développement durable au 4ème trimestre. Avec 847 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisé en 2020, l’activité marque un retrait organique plus faible que prévu de 11,4% (vs -14% attendu), favorisée par un positionnement stratégique sur les marchés de développement durable (énergies renouvelables, électronique et transports verts) qui ont affiché une performance stable sur l’année, contrairement aux autres marchés du groupe qui se sont contractés de 19%. Les activités liées au développement durable ont été portées par le marché solaire et celui des semi-conducteurs, fortement soutenus par la Chine au second semestre. Les États-Unis ont également affiché une bonne performance sur le marché de la distribution électrique à -5%. Le Groupe dispose d’une structure financière solide grâce à une réduction de l’endettement financier net, portée par une forte génération de cash-flow opérationnels, une baisse des investissements industriels, des nombreuses lignes de crédits non utilisées et une trésorerie confortable. Mersen relève donc son objectif de marge opérationnelle courante 2020 à 8% du chiffre d’affaires.

Vinci surprend avec un fort niveau de cash

Vinci a également publié des résultats meilleurs qu’attendus, mais la surprise vient de l’impressionnante génération de cash. Fortement impactée par la crise sanitaire du fait de certaines activités (autoroutes, aéroports), Vinci a tout de même réussi à retrouver une certaine stabilité du niveau d’activité grâce à une bonne reprise au second semestre 2020, pour un chiffre d’affaires en baisse de 10%, à 43 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année. Néanmoins, avec un niveau d’encaissement client important, ainsi qu’une bonne maîtrise des dépenses opérationnelles et d’investissements, le cash-flow généré a atteint un niveau bien supérieur aux attentes (4 milliards € vs moins de 2 milliards € attendus). Il est également important de noter la bonne progression du carnet de commandes (+16%), ainsi qu’une stabilité du dividende par action de 2,04€.

La BCE refuse une annulation de la dette

Après de nombreux débats relatifs à une potentielle annulation de la dette d’État détenue par la Banque centrale européenne (BCE), la présidente de l’institution, Christine Lagarde, a informé hier après-midi qu’une annulation de la dette était « inenvisageable ». Cela, explique-t-elle, correspondrait à « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États », ajoutant que cette règle constitue un des piliers fondamentaux de l’euro. Avec un montant de près de 3 000 milliards d’euros d’obligations souveraines dont dispose la BCE en portefeuille, Christine Lagarde tente de rassurer les États européens, en rappelant qu’une dette se gérait sur le long terme et évoquait sa conviction d’une reprise économique pour l’année 2021. Généralement très rationnelle face aux perspectives économiques, la présidente de la BCE nuançait tout de même ses propos en envisageant un retour au niveau d’activité économique d’avant pandémie, pas avant mi-2022.

 Le retour du rouge à lèvres au sein des cosmétiques

Tandis que les produits de cosmétiques étaient boudés par les consommateurs, ne présentant pas de réelle nécessité en cause des nombreuses restrictions sanitaires (confinements, port du masque, fermeture des bars et restaurants etc.), la Chine, dans le même essor que l’industrie du luxe, est devenue le premier marché de la cosmétique française. Avec un recul de 11,8% des exportations de cosmétiques françaises entre 2019 et 2020, le nombre d’exportations de rouge à lèvres vers la Chine a tout de même bondi de 20,7%, grâce à un boom du e-commerce. L’Oréal a été le groupe de beauté qui a enregistré le plus gros volume de transactions via la plateforme T-Mall lors de la fête commerciale d’Alibaba le 11 novembre 2020. Grâce à la pandémie, la digitalisation s’est fortement accélérée en Chine avec un taux de pénétration en ligne de la cosmétique de luxe qui est passé de 28% en 2019 à 38% en 2020, tandis que l’e-commerce (hors cosmétique) ne

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